La crise sanitaire causée par le COVID-19 se transforme en une grave crise économique mondiale. Au point d’être comparée à une guerre mondiale affectant à la fois les pays développés et en développement. La COVID-19 s’est propagée rapidement au cours des dernières semaines. Ainsi avec un nombre très élevé d’infections touchant la Tunisie et la plupart des pays du monde. En Tunisie, le financement et sa situation sociale sont impactées par les mesures gouvernementales visant à lutter contre la COVID-19.
Les impacts socio-économiques de la COVID-19 sur l’économie tunisienne
Le gouvernement tunisien fait face à une situation économique très vulnérable. Une détérioration de l’économie mondiale due à la pandémie de coronavirus et à la volatilité des prix du pétrole.
Avec l’arrêt général, cette période a été caractérisée par moins de consommation, moins de production, moins d’investissements. La Tunisie a connu une récession économique nationale. Elle sera également affectée par ce qui se passe dans ses partenaires (Europe, Chine…).
Les problèmes et les conséquences de cette crise sanitaire sont très profonds. En outre, les solutions ne sont pas seulement au niveau de la Tunisie mais dépendent aussi de ses partenaires. Il est difficile de trouver une relance car la crise est très profonde. En outre, si les entreprises récupèrent un peu le niveau de production, la Tunisie dépend d’autres marchés et d’autres pays, par l’exemple : la France et la Chine notamment au niveau des importations.
Le financement au niveau national post-Covid
Les gouvernements mettent en œuvre des mesures fiscales. on prend à titre d’exemple: des prorogations de délais, des reports de versements, des remboursements d’impôt accélérés pour tenter d’alléger le fardeau des contribuables et de maintenir le flux de trésorerie des entreprises. Cependant, cela aggrave une tendance actuelle. Les pays en développement souffrent du ralentissement mondial. Ainsi ils souffrent du fardeau d’un système fiscal international qui a été contraire à leurs intérêts.
En conséquence, cela affectera la capacité de leurs gouvernements de réagir à cette crise socio-économique causée par la pandémie, qui a aggravé les inégalités existantes. Des mesures sont déjà en train d’émerger, les pays sont contraints de réduire leurs budgets et d’imposer des restrictions. Ces restrictions est appliquées sur les dépenses publiques et la dette budgétaire.
Les décideurs ont agi rapidement en promettant de soutenir et d’intensifier les mesures de financement visant à soutenir les entreprises au fur et à mesure de l’évolution de la situation.
Les subventions salariales, les reports d’impôt et les moratoires sur les paiements de prêts ont atténué les problèmes de trésorerie des entreprises. Tous les pays ont mis en œuvre une certaine forme d’abstention fiscale ou de subvention salariale. Toutefois, ces programmes sont limités dans le temps. Ils ne ciblent pas les entreprises qui en ont le plus besoin.
Les banques centrales, les autorités de contrôle et les gouvernements ont mis en œuvre des mesures spécifiques pour maintenir le canal du crédit. Les annonces sur les TLTRO et l’assouplissement des exigences ont garanti aux banques l’accès au crédit à long terme pendant la crise. De plus, Les autorités de surveillance ont fourni aux banques des indications précoces sur l’utilisation des réserves de fonds propres.